07 avril 2007

Le clivage Droite / Gauche a-t-il encore un sens en 2007 ?


Notre débat du 2 avril 2007 autour d'André Tanti,
Trésorier de l'association "Café Politique d'Issy les Moulineaux".




A vingt jours du premier tour de l’élection présidentielle, les notions de « Droite » et de « Gauche » seront-elles déterminantes dans le vote des Français ? Beaucoup d’entre eux se rangent derrière une bannière ou l’autre. Toutefois, François Bayrou essaye une percée en rejetant ce clivage et en prônant l’idée qu’il peut y avoir une voie centriste de synthèse, à moins qu’elle ne soit de rejet.

D’où vient le clivage ? Quelle a été son évolution ? Quelle est sa réalité d’aujourd’hui ? Ces questions doivent permettre de poser le débat en ayant les bases indispensables.

1. Historique

Au moment de la Révolution, la distinction des hommes politiques entre la gauche et la droite est venue de leur manière de se regrouper. En fait, le 28 août 1789, le Président de la Constituante, pour mieux compter les partisans des deux camps qui s’affrontaient sur la possibilité de donner un droit de veto au Roi, plaça à gauche les plus radicaux et à droite les plus modérés.

Par la suite, et jusqu’à aujourd’hui, la gauche s’est toujours voulue progressiste en mettant en avant des propositions radicales. La droite, pour sa part, a eu tendance à se positionner par rapport aux idées avancées par la gauche en réaction plutôt qu’en action. A une gauche qui a toujours cherché à se démarquer en réclamant plus de libertés sociales ou d’acquis sociaux, la droite a tenté de résister, d’où le qualificatif de conservateurs souvent attribué à ses membres.

En matière d’évolution sociale, la gauche est souvent « pour » et la droite est « contre » ou « réservée ». Le meilleur exemple actuel pour illustrer cet état est la position des uns et des autres sur le mariage homosexuel.

En matière économique, on peut retrouver des positions similaires. La gauche va réclamer une augmentation du SMIC ou d’allocations et la droite se montrera réservée pour défendre les entreprises et au travers d’elles l’emploi. Ce que l’on retient, c’est que les uns sont « pour » et les autres sont « contre ».

Il faut dire aussi que les idées de la droite libérale n’ont jamais eu beaucoup d’échos, même si Antoine Pinay en 1952 ou Valéry Giscard d’Estaing en 1974 sont parvenus au pouvoir en prônant ces idées. La crise économique des années 1970 et la majorité parlementaire de l’époque, qui les partageait peu, n’ont pas aidé à leur mise en œuvre. Quant aux années 1950, la quatrième République a laissé peu de temps l’homme de Saint-Chamond à la Présidence du Conseil.

La droite a toujours eu du mal à mettre en avant des idées de son camp à quelques exceptions près comme le programme de Georges Pompidou en 1969. En revanche, des hommes de droite ou du centre ont avancé des thèmes de gauche comme par exemple Jacques Chaban-Delmas en 1972, avec « la Nouvelle société », ou Jacques Chirac en 1995, avec « la fracture sociale ».


2. Bases du clivage

La réalité du clivage ne se résume pas à ceux qui sont « pour » et ceux qui sont « contre ». En fait, elle est plus complexe. Il n’y a pas une droite et une gauche. Toutes deux sont diverses.

Dans son livre « La Droite en France de 1815 à nos jours » en 1954 (Paris, Aubier), René Rémond a distingué trois droites : la légitimiste (traditionaliste et ultra-royaliste), l’orléaniste (libérale et parlementaire) et la bonapartiste (autoritaire et plébiscitaire). Seule la première revendique véritablement son appartenance et son origine à droite, les deux autres s’y seraient retrouvées car repoussées à droite par l’arrivée à gauche, au cours des XIXème et XXème siècles, de courants de plus en plus extrémistes.

Depuis cinquante ans, l’historien, politologue et académicien a régulièrement adapté ou réécrit son ouvrage (1958, 1968, 1982 et 2005). Aujourd’hui, il estime que le paysage s’est diversifié et complexifié. Si la droite légitimiste a quasiment disparu, en revanche, les deux autres ont perduré dans leurs antagonismes. En particulier, il distingue « la droite autoritaire » et la « droite libérale » et il explique que l’on ne comprend pas les confrontations à droite sous la Vème République si on ne tient pas compte de ces deux droites. Il estime néanmoins que la droite libérale et européenne a pris le dessus sur la droite autoritaire dès les élections législatives de 1986 avec le programme qu’elle mit en avant. Il est perplexe face à la pérennité, depuis plus de vingt ans, du Front National, alors que les mouvements politiques comparables (le boulangisme, les ligues ou le poujadisme), apparus en période de crise, ont eu une existence éphémère.

D’autres auteurs se sont penchés sur la droite. Relevons l’analyse faite par Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département Opinion de l’IFOP, à partir d’un sondage réalisé par cet institut pour « Valeurs Actuelles »[1]. Il propose de la diviser en quatre familles : la « droite social-humaniste » (32 % de l’électorat de droite) qui se caractérise par un « libéralisme tempéré », même si les fondamentaux de droite sont respectés ; la « droite moderne-modérée » (16 %), plus à droite que la précédente ; la « droite libérale –autoritaire » (29 %) qui regroupe le plus de partisans de la « rupture » et dont les attentes sont particulièrement fortes en matière économique et fiscale, ainsi que sur la sécurité et l’immigration ; la « droite populiste » (23 %), plus populaire que sa devancière, elle est moins sensible aux thèmes libéraux, elle est la seule à avoir majoritairement voté « non » au référendum de 2005.

Il n’existe pas de travaux similaires pour différencier les gauches. Pour simplifier, on regroupera les tendances en fonction de l’appartenance qu’elles revendiquent : les sociaux-démocrates et les socialistes (Deuxième Internationale ou Internationale Ouvrière fondée à Paris en 1889) qui choisirent assez rapidement la voie parlementaire et réformiste ; les communistes (Troisième Internationale ou Internationale Communiste fondée à Moscou en 1919) qui ont longtemps eu pour doctrine la dictature du prolétariat ; les trotskistes (Quatrième Internationale fondée à France en 1939) qui n’ont pas supporté le fagotage autoritaire dans lequel s’était enfermé le communisme et qui ont repris le flambeau révolutionnaire. A chaque extrémité de ce spectre, on peut mentionner aussi, d’une part, les radicaux et, d’autre part, les altermondialistes et les anarchistes.

Quelques valeurs généralement mises en avant par la droite : l'ordre, le travail, la famille et la responsabilité individuelle ; et par la gauche : la justice sociale, l’égalité, la solidarité, l’humanisme et la laïcité.

3. Opinions consensuelles

Les frontières entre partisans de droite et de gauche ainsi tracées, on observe que dans bien des domaines les deux camps partagent des valeurs et ont en commun certaines idées. Nous limiterons cette analyse aux partis de gouvernement. En effet, les positions, souvent très extrémistes et racoleuses, des partis d’extrême droite ou d’extrême gauche sortent d’un champ cohérent. Néanmoins, elles attirent à elles un nombre important d’électeurs (29,6 % des voix au premier tour de la présidentielle de 2002, hors le parti communiste et les verts). Mais, ils faut considérer qu’une partie significative de ces électeurs expriment par leur vote un rejet ou une volonté d’ébranler les certitudes des politiques qui gouvernent. On peut aussi penser, qu’ancrés dans une tendance, ils ne se sont pas retrouvés dans la politique menée par leurs représentants naturels.

Depuis vingt-six ans, les alternances rapides (aucun camp n’a gouverné plus de cinq ans et pendant neuf ans il y a eu cohabitation) ont empêché la conduite de politiques suivies. La conjoncture et les circonstances, voire la rue, ont souvent obligé des revirements importants. Ainsi, un certain flou a caractérisé les frontières entre la droite et la gauche.

Deux exemples pour illustrer ce flou. En 1975, la loi sur l’avortement qui porte atteinte, dans l’esprit des électeurs de droite, à la famille, à une certaine conception de la vie, à des croyances religieuses,… est portée par un gouvernement de droite. Au milieu des années 1980, c’est le gouvernement de Laurent Fabius qui a introduit les premières réformes du marché financier en ouvrant des marchés particulièrement spéculatifs. Dans le premier cas, c’était la volonté sociale voulue par Simone Veil qui était centriste. Dans le second cas, face à la forte croissance de la dette, les socialistes ont préféré fluidifier le marché financier plutôt que d’attaquer le mal à la racine. A noter qu’à chaque fois, le gouvernement s’est appuyé sur les voix de ses adversaires à l’Assemblée Nationale pour atteindre son objectif.

D’autres aspects montrent une grande part de consensus entre les politiques des deux camps qui peut ne pas se retrouver dans l’opinion. Il convient de s’interroger sur ce décalage. Avons-nous des politiques totalement autistes ? Ou nos politiques ont-ils du mal à expliquer leur vision de l’intérêt général et la faire partager par les citoyens ? Le meilleur exemple de ce décalage est la politique européenne. Entre les représentants nationaux de la droite et de la gauche, il y a un très large consensus. Lorsqu’on interroge les Français, ils la rejettent lors du référendum de mai 2005. À croire que ce décalage révèle une volonté d’une partie de l’électorat qui souhaite que le clivage Droite / Gauche soit mieux marqué dans les politiques qui sont menées. D’une certaine manière, l’électeur demande que l’on respecte son choix.

Chaque camp compose avec la situation lorsqu’il gouverne et, en fait, l’emportent, jusqu’à présent, plutôt des mesures peu radicales, particulièrement en matière économique. C’est cette culture de gouvernement, dans un pays où on n’hésite pas à prôner massivement l’utopie en période électorale, qui déroute. Du coup l’électeur, il a tendance à voter pour des mesures d’une grande radicalité pour interpeller le politique. En définitive, il se crée un climat favorable aux extrêmes qu’amplifie la loi de financement des partis politiques.

Nous sommes donc face à un grand paradoxe. D’une part, l’électeur, peu avisé de la chose publique, a l’impression que, quel que soit le gouvernement, les choses ne changent pas. La dette continue de grimper, la Sécurité Sociale est en déficit, les privilégiés du système continuent à bénéficier de leurs avantages, le chômage est important, les jeunes ont de plus en plus de mal à entrer dans le monde du travail, la précarité augmente…, la liste pourrait s’allonger à l’infini. Du coup, il ne croit pas au clivage Droite / Gauche. D’autre part, les positions extrémistes progressent de chaque côté de l’échiquier politique, accentuant un clivage déstabilisant l’ensemble de la Société.

4. Réalité du clivage

Même si les principaux candidats à l’élection présidentielle essayent de mordre sur les idées de l’autre camp, voire des deux camps comme François Bayrou, il est clair, à la lecture des programmes, que des différences fondamentales existent entre la gauche et la droite qu’il convient de ne pas occulter.

Pour éclairer le débat et les choix de l’électeur, sept grandes différences de la conception sociale peuvent être mises en avant. Elles montrent comment les conceptions de droite et de gauche s’affrontent. Il suffit de lire les programmes et analyser les fondements des décisions prises par les gouvernements de droite et de gauche pour identifier ce clivage.

La première est dans le rôle de l’état ou de la collectivité. D’une manière générale, faut-il faire payer l’usager ou le contribuable ? La réponse de droite est l’usager, la réponse de gauche est le contribuable. On voit ainsi pourquoi la hausse des prélèvements obligatoires est conditionnée par une politique de gauche. Le toujours plus d’état ou de collectif est avancé par ses partisans. La conséquence est une réduction du choix pour le citoyen et une augmentation des coûts. On voit aussi que derrière cette différence se trouve tout le clivage existant sur la pression fiscale et le rôle redistributif de l’impôt. Un exemple : le coût des programmes de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal seraient tous les deux estimés à 50 milliards d’euros (estimation de l’Institut de l’entreprise). Mais quand l’un propose des réductions d’impôts, l’autre envisage des dépenses budgétaires. Différence très importante.

La deuxième est dans l’assistance aux personnes en difficulté. Faut-il une mesure d’ordre général ou des aides au cas par cas ? La gauche choisit toujours la mesure générale et la droite l’aide au cas par cas. La conséquence porte sur le coût et sur les situations d’abus. À cela, les gens de gauche répondent qu’une mesure générale évite à ces personnes d’aller quémander, mais doit-on au nom de ce principe rejeter toute rationalité ?

La troisième est dans l’organisation de la vie. Chacun doit-il être maître de celle-ci ou la Société doit-elle s’en charger par la loi ? évidemment, la droite répondra « oui » à la première alternative et la gauche répondra « oui » à la seconde. Le meilleur exemple dans ce domaine est la loi sur les 35 heures qui rigidifie les rapports entre l’entreprise et son salarié car elle pose des obligations. Elle fait aussi le choix que le bonheur du salarié réside dans son temps en dehors du travail. Donc, le travail est perversion de l’Homme, si on pousse le raisonnement jusqu’au bout. C’est cette même logique qui a prévalu lors de l’instauration de la retraite à 60 ans ou de la cinquième semaine de congés payés en 1981. La dévalorisation de la valeur travail qui en découle, dans l’esprit des salariés et des citoyens, a des conséquences infinies.

La quatrième est dans la responsabilité vis-à-vis de la Société. Doit-on sanctionner, avant-tout, la personne qui a fauté ou doit-on examiner sa faute dans son contexte et privilégier les mesures éducatives plutôt que la répression ? La réponse de droite est de privilégier la sanction pour son exemplarité. La réponse de gauche est de préférer les mesures alternatives à la prison. Le clivage est si fort sur ce point qu’il n’a pas été beaucoup réduit par « la culture de gouvernement ». Là-dessus, les différentes alternances ont eu, à chaque fois, beau jeu de renvoyer le balancier d’autant plus fort qu’il avait été éloigné la fois précédente.

La cinquième est dans la politique d’immigration. La France doit-elle ouvrir ses bras et donner tous les droits aux populations qui souhaitent la rejoindre ou doit-elle fermer ses frontières et « sélectionner » les immigrants ? La droite est pour cette dernière alternative quand la gauche penche plutôt pour la première. Si le clivage peut être très marqué dans les esprits des uns et des autres, il s’estompe souvent devant des cas concrets. Il en découle néanmoins des prises de position qui peuvent aller jusqu’à la remise en cause du droit du sol et l’acquisition automatique de la nationalité. De même, les divergences sont grandes vis-à-vis du droit à l’éducation des enfants d’immigrés ou le regroupement familial.

La sixième différence est dans le droit du travail. Le droit de grève doit-il être prépondérant sur les droits de l’usager ? La gauche estime que le droit de grève est inaliénable et la droite réclame le service minimum. On voit, au travers de ce clivage, une évolution récente de l’opinion publique. Jusqu’au milieu des années 1990, l’usager acceptait, en général de bonne grâce, d’être soumis aux diktats syndicaux et d’être privé des différents services publics (électricité, transports, postes, administrations, éducation,…) auxquels il a droit, qui lui sont souvent indispensables et surtout qu’il paye directement, voire par l’impôt. La tension sociale l’a progressivement poussé à réagir à ce qu’il considère comme une prise d’otage, mettant parfois les salariés de ces services en porte-à-faux. Ainsi, les risques sont tels aujourd’hui, par exemple, que les coupures de courant électrique ont quasiment disparu ou qu’un prochain gouvernement de droite pourra probablement, instaurer un véritable service minimum dans les transports par la loi.

La septième différence est dans l’évolution des mœurs. Doit-on tout accepter dans ce domaine ou des limites doivent-elles être fixées ? Ce débat, qui est même antérieur à mai 1968 mais qui a beaucoup prospéré dans les premières décades qui ont suivi, est très marqué entre la gauche et la droite. Il convient d’en tenir grand compte car il est structurant de la Société.

On pourrait trouver de nombreux autres thèmes d’affrontement entre la gauche et la droite. Mais, il nous semble que ceux-ci sont emblématiques du clivage Droite / Gauche et que beaucoup d’autres antagonismes ont un lien avec l’un d’entre eux.


5. Conclusion

Ainsi, même si les frontières ne sont pas toujours claires, Nicolas Sarkozy en appelle à la mémoire des Hommes de gauche ou Ségolène Royal prône l’affirmation de l’identité nationale, la réalité du clivage Droite / Gauche a toujours un véritable sens en 2007. S’imaginer que l’on peut s’y soustraire reviendrait à s’imaginer que son vote n’aura pas d’influence sur nos conditions de vie des cinq prochaines années.

La caractéristique de la France est que si la droite, dans son ensemble, a su évoluer grâce au grand réalisme du Gaullisme, la gauche est restée très archaïque dans ses positions. Elle enferme son progressisme naturel dans le conservatisme. C’est elle qui aujourd’hui a récupéré le qualificatif de « contre ». De ce point de vue, Nicolas Sarkozy a fait progresser sensiblement la pensée de la droite en présentant un programme novateur offensif. Il peut dérouter l’électorat de droite qui a peu eu l’habitude de mettre en avant des idées en obligeant la gauche à se positionner par rapport à elles. Cette dernière, pour sa part, se contente de proposer des avancées sociétales (le mariage homosexuel par exemple) ou de vieilles recettes électorales éculées comme la création d’emplois publics ou la hausse du SMIC.

Quant à François Bayrou qui s’imagine pouvoir dépasser le clivage Droite / Gauche, plus important dans notre pays que dans la très grande majorité des démocraties (la France avait des communistes au gouvernement jusqu’en 2002), il fait fausse route. Sa solution de prendre le meilleur de chaque camp ne peut avoir qu’une conséquence, la montée des extrêmes.

Il appartient à chaque électeur de savoir, au vu des principaux éléments du clivage, vers où penchent ses idées et ses intérêts. Donc, vers quel candidat il orientera son vote, sachant qu’au second tour l’important est d’éliminer celui dont les positions réelles lui correspondent le moins.


[1] Sondage IFOP réalisé selon la méthode des quotas, du 26 octobre au 3 novembre 2006, auprès de 802 sympathisants de l’UDF, de l’UMP, du MPF ou du FN extraits de deux échantillons de 1 000 personnes, représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus. Publié dans « Valeurs actuelles » du 1er décembre 2006.


André Tanti (55 ans) est Trésorier du Café Politique

Sur le plan professionnel, il est Inspecteur Général des finances. Il occupe, depuis octobre 2006, le poste de Directeur Général de l'Agence Nationale pour l'insertion et la promotion des Travailleurs d'Outre-Mer (ANT). Il est ancien Haut Fonctionnaire de Défense Adjoint du Ministère de l'économie, des Finances et de l'Industrie (2001-2006). Il a exercé ses fonctions à la Direction Générale de la Concurrence,de la Consommation et de la répression des fraudes (1994-2000), au Service de l'Inspection Générale des finances (1990-1994) et à la Direction du Trésor (1977- 1990).

Sur le plan associatif, il a été élu cinq ans (1997-2003) au Conseil d'administration de la Fédération des Parents d'Elèves de l'Enseignement Public (PEEP), dont il a été Vice-Président (2001-2003) ; il a été Président (1997-2003) de l'Union Régionale de l'Académie de Versailles et Président (1992-2003) de l'Union de l'Union Locale d'Issy-les-Moulineaux.