17 avril 2008

LA DROITE ET SON AVENIR D'ICI 3 ANS


Notre débat du 15 avril 2008 autour de Rachid KACI, conseiller technique à la Présidence de la République.


Altoséquanais né à Nanterre, qui a grandi à Suresnes, candidat aux dernières élections municipales à Nanterre, ancien enseignant, journaliste, militant associatif, ancien membre de cabinets, Rachid KACI a créé le mouvement « la Droite libre » en 2002, courant associé à l’UMP. Il a également été initiateur de « l’appel de mai » en 2003, qui conduira au lancement du mouvement laïc musulman de France pour lutter contre l’utilisation politique de l’Islam.
A l’origine, en février dernier, du blog « lâche pas Nicolas ! », on imaginera la force de son engagement et sa maîtrise de la communication.

En évoquant son parcours personnel, Rachid KACI rappelle les fondamentaux qui ont guidé son action militante et citoyenne, jusqu’à poser sa candidature à la présidence de l’UMP naissante, ainsi qu’à la Présidence de la République ! Aussi, le nouvel hôte du Palais de l’Elysée se devait bien de faire appel à lui pour écouter un acteur engagé pour l’intégration et la défense des valeurs républicaines.

En introduction, notre conférencier dresse le décor : la droite se distingue de la gauche par son attachement à l’effort et à la responsabilité !

Pour servir « une droite décomplexée », il décidera, fort de son engagement il y a quelques années aux côtés d’Alain Madelin, de relever un nouveau défi après « le choc de 2002 » (Le Pen – Chirac). Candidat à la candidature pour la Présidence de l’UMP nouvellement créée, il prendra la parole devant le congrès constitutif au Bourget ce 17 novembre 2002. Les réactions sont nombreuses, le soutien… bien qu’insuffisant… est enthousiaste… Une nouvelle voie est tracée… « La Droite libre » est créée !

Ce mouvement vient alors promouvoir un débat nouveau.

Aujourd’hui, à un moment ou l’UMP s’interroge elle-même – et même à haute voix !- sur son fonctionnement interne et sa fonction organisatrice du débat d’idées, fédératrice de la mobilisation militante, Rachid KACI décrit l’un des premiers « faits d’armes » de la Droite Libre : lors des mouvements sociaux destinés à lutter contre la réforme des retraites, les militants du mouvement, relayés sur « la toile » ont appelé à « spamer » les boîtes mails des différents dirigeants des centrales syndicales avec le slogan : « grévistes, manifestants, vous nous bloquez… Nous vous bloquons ! »… Action efficace… mais qui valu au mouvement une condamnation par le juge des référés du TGI de Paris.

L’organisation du débat pour une mobilisation nouvelle.
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Revenant sur l’apport des partis politiques traditionnels dans le paysage démocratique, Rachid KACI reconnaît que la situation actuelle de l’UMP après une campagne présidentielle très mobilisatrice (… et rappelons-nous victorieuse !) est une question difficile. Il prône notamment à cet instant un renouvellement des cadres du mouvement et demande avant toute chose à chacun de participer, pour infléchir et de ne pas renoncer, pour agir…
Cette nouvelle mobilisation militante est indispensable à la mise en œuvre de la réforme, tant sa fonction est pédagogique et fondement de la démocratie participative. Elle est la seule à même de redonner une lisibilité populaire (…et une visibilité tout court !) à l’action publique.

Pour conclure, Rachid KACI notera que nonobstant le temps qui vraisemblablement manquera pour mettre tout en œuvre d’ici la fin du quinquennat, « l’avenir de la droite » passe par une UMP redevenue le seul parti réformateur leader. Un parti qui permet l’investissement des uns, facilite la mobilisation du plus grand nombre et autorise autant de prise d’initiatives individuelles pour conduire l’action collective.


Bibliographie :

Préface du livre d’Alexandre DEL VALLE « le totalitarisme islamique à l’assaut des démocraties » Ed des Syrtes 2003
« La République des lâches – la faillite des politiques d’intégration » Ed des Syrtes 2004
« Lettre ouverte aux démagogues… » Ed des Syrtes 2006

21 décembre 2007

LE POUVOIR d’ ACHAT EN QUESTION

Notre débat du 17 décembre 2007 autour de Frédéric Lefebvre.


Député de notre circonscription, collaborateur de Nicolas SARKOZY, Secrétaire national de l’UMP à l’économie, animateur du groupe « pouvoir d’achat » à l’Assemblée Nationale, il est venu présenter les principes du projet de loi pour le pouvoir d’achat dans le prolongement du « TEPA » (loi travail emploi pouvoir d’achat, loi adoptée cet été), à la veille du débat à l’Assemblée Nationale.
Intervenant principal sur ce texte, Frédéric LEFEVBRE a rappelé qu’il a sans aucune hésitation accepté cette invitation du ‘Café politique d’Issy les Moulineaux’ pour débattre sur un sujet…choisi…et d’actualité !

-Le pouvoir d’achat, est (était ?) un thème traditionnellement « occupé » par la gauche. Il convient de constater que le PS, et l’opposition dans son ensemble, sont en tout ‘inaudibles’ sur le sujet.
Si ‘la sécurité’ a été au cœur du débat de la campagne des élections présidentielles en 2002, en 2007, la préoccupation des Français aura été LE POUVOIR D’ACHAT.
Aujourd’hui, un débat s’engage, un débat qui n’est pas sans risques… ! Comme le souligne le conférencier.
-Un débat utile pour un sujet important.
-Sujet difficile et périlleux, il est au cœur de l’action voulue par le Président de la République et mise en œuvre par le Gouvernement. Nicolas SARKOZY l’a lui-même rappelé face aux Français lors de son intervention télévisuelle du 29 novembre dernier.

Décrit par la presse comme « Sarkozyste en première ligne sur le pouvoir d’achat », Frédéric LEFEBVRE a annoncé que les mesures qui peuvent être adoptées pèseront 30,7 milliards d’euros de gain du pouvoir d’achat. Depuis, le Gouvernement l’a suivi dans son pronostic…

-Le débat :
Animateur du groupe parlementaire de l’UMP sur le pouvoir d’achat avec Jérôme CHARTIER, député du Val d’Oise, il rappelle que l’ensemble des discussions « bouleversent les lignes politiques » et « forcent le Gouvernement ». Un Député s’engage…

Il décrit :
Le texte présenté par le Ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité et par les Ministres de l’Economie des Finances et de l’Emploi, du Logement et de la ville, comporte cinq mesures en faveur du pouvoir d’achat des Français.
Dans son préambule, le Gouvernement annonce qu’il entend permettre aux salariés et à leurs employeurs qui souhaitent augmenter leur activité, de pouvoir convertir des droits à congés, contrepartie du travail, en argent. Il complète en proposant que des salariés puissent débloquer par anticipation les sommes qui leur ont été attribuées au titre de la participation aux résultats. Le logement constituant « un poste » important des dépenses, le projet de loi prévoit d’indexer l’évolution maximale des loyers sur l’évolution des prix, dispositif plus favorable aux locataires. Il doit aussi préciser de nouvelles dispositions relatives au montant de dépôt de garantie exigé par le bailleur pour lever un frein à l’accès au logement.

-Devant ‘le Café politique’, Frédéric LEFEBVRE, en explicitant la procédure parlementaire, en dévoilant les ‘arbitrage’ à intervenir avec le Gouvernement, expose –en exclusivité !- les différents amendements de la majorité (…parfois avec le soutien de l’opposition…) qu’il entend défendre sur un texte complexe (par exemple : le rachat des RTT, l’intéressement : ‘des stocks options pour tous !’…)

Il conclura en affirmant que ces réformes nécessitent un effort de pédagogie pour éclairer : ‘le travailler plus pour gagner plus’, et surtout pour convaincre tous, actifs, salariés de la fonction publique, retraités…
Avec énergie et détermination, le Parlement travaille avec sa majorité à mettre en œuvre ces réformes nécessaires.

« Quand on va vite…on ne parvient pas toujours à nous suivre…». Frédéric LEFEBVRE veut aller vite pour un avenir partagé.