21 décembre 2007

LE POUVOIR d’ ACHAT EN QUESTION

Notre débat du 17 décembre 2007 autour de Frédéric Lefebvre.


Député de notre circonscription, collaborateur de Nicolas SARKOZY, Secrétaire national de l’UMP à l’économie, animateur du groupe « pouvoir d’achat » à l’Assemblée Nationale, il est venu présenter les principes du projet de loi pour le pouvoir d’achat dans le prolongement du « TEPA » (loi travail emploi pouvoir d’achat, loi adoptée cet été), à la veille du débat à l’Assemblée Nationale.
Intervenant principal sur ce texte, Frédéric LEFEVBRE a rappelé qu’il a sans aucune hésitation accepté cette invitation du ‘Café politique d’Issy les Moulineaux’ pour débattre sur un sujet…choisi…et d’actualité !

-Le pouvoir d’achat, est (était ?) un thème traditionnellement « occupé » par la gauche. Il convient de constater que le PS, et l’opposition dans son ensemble, sont en tout ‘inaudibles’ sur le sujet.
Si ‘la sécurité’ a été au cœur du débat de la campagne des élections présidentielles en 2002, en 2007, la préoccupation des Français aura été LE POUVOIR D’ACHAT.
Aujourd’hui, un débat s’engage, un débat qui n’est pas sans risques… ! Comme le souligne le conférencier.
-Un débat utile pour un sujet important.
-Sujet difficile et périlleux, il est au cœur de l’action voulue par le Président de la République et mise en œuvre par le Gouvernement. Nicolas SARKOZY l’a lui-même rappelé face aux Français lors de son intervention télévisuelle du 29 novembre dernier.

Décrit par la presse comme « Sarkozyste en première ligne sur le pouvoir d’achat », Frédéric LEFEBVRE a annoncé que les mesures qui peuvent être adoptées pèseront 30,7 milliards d’euros de gain du pouvoir d’achat. Depuis, le Gouvernement l’a suivi dans son pronostic…

-Le débat :
Animateur du groupe parlementaire de l’UMP sur le pouvoir d’achat avec Jérôme CHARTIER, député du Val d’Oise, il rappelle que l’ensemble des discussions « bouleversent les lignes politiques » et « forcent le Gouvernement ». Un Député s’engage…

Il décrit :
Le texte présenté par le Ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité et par les Ministres de l’Economie des Finances et de l’Emploi, du Logement et de la ville, comporte cinq mesures en faveur du pouvoir d’achat des Français.
Dans son préambule, le Gouvernement annonce qu’il entend permettre aux salariés et à leurs employeurs qui souhaitent augmenter leur activité, de pouvoir convertir des droits à congés, contrepartie du travail, en argent. Il complète en proposant que des salariés puissent débloquer par anticipation les sommes qui leur ont été attribuées au titre de la participation aux résultats. Le logement constituant « un poste » important des dépenses, le projet de loi prévoit d’indexer l’évolution maximale des loyers sur l’évolution des prix, dispositif plus favorable aux locataires. Il doit aussi préciser de nouvelles dispositions relatives au montant de dépôt de garantie exigé par le bailleur pour lever un frein à l’accès au logement.

-Devant ‘le Café politique’, Frédéric LEFEBVRE, en explicitant la procédure parlementaire, en dévoilant les ‘arbitrage’ à intervenir avec le Gouvernement, expose –en exclusivité !- les différents amendements de la majorité (…parfois avec le soutien de l’opposition…) qu’il entend défendre sur un texte complexe (par exemple : le rachat des RTT, l’intéressement : ‘des stocks options pour tous !’…)

Il conclura en affirmant que ces réformes nécessitent un effort de pédagogie pour éclairer : ‘le travailler plus pour gagner plus’, et surtout pour convaincre tous, actifs, salariés de la fonction publique, retraités…
Avec énergie et détermination, le Parlement travaille avec sa majorité à mettre en œuvre ces réformes nécessaires.

« Quand on va vite…on ne parvient pas toujours à nous suivre…». Frédéric LEFEBVRE veut aller vite pour un avenir partagé.

14 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce débat en toute liberté a été éclairant. Sujet d'actualité, au Parlement, sujet n°1 de préoccupation des français, nous avons eu le privilège de questionner un parlementaire 'au coeur' du sujet, engagé, et libre de sa parole avec les membres du 'Café politique'.

Anonyme a dit…

Cette actualité mérite débat ! Merci de votre contribution avec un intervenant qui restitue les enjeux...

Anonyme a dit…

Je préconise, de manière un peu démago, de changer le mode de paiement des salaires pour augmenter le pouvoir d'achat.

Savoir :

On prend le brut accepté réciproquement entre l'employeur et l'employé, on y ajoute toutes les charges patronales au minimum légal.

Et l'employeur donne cette somme à son salarié.

BRUT
+
CHARGES PATRONALE
__________________________

SALAIRE VERSE NET

Cela devrait faire une augmentation de l'ordre de 70%et +

Du coup les salariés verront leur revenu augmenter, cela fait qu'ils seront imposés de manière plus importante selon leur situation ils changeront de tranche et pour les plus bas ils deviendront imposable alors qu'ils ne l'étaient pas.
Par là même, la TVA sociale pourrait voir le jour éventuellement !
De l'autre côté l'employeur ne sera plus collecteur d'impôt. Ce qui devrait apaiser les tensions permanentes, entretenues, entre patron et ouvrier qui se sent toujours grugé quand la paye tombe croyant que le patron le vol.
Et ainsi c'est l'état qui récoltera les fonds qu'il répartira après avoir 'nationalisée' (absorbée) la sécurité sociale, l'ASSEDIC (à travers l'ANPE), et les caisses de retraite de base.
Par exemple la fusion URSSAF et Trésorerie générale, permettrait de libérer pas mal de mètres carrés qui pourraient être réhabilités en logement qui manque.

Par ailleurs le pouvoir d'achat pourrait être amélioré en diminuant le montant des loyers de HLM avec une meilleur gestion et peut-être moins de personnel !!!!!!!!

Pour le pouvoir d'achat il faudra admettre un jour que ce qui augmente de manière récurante et significative est tout ce qui dépend directement de l'état ou d'entreprise étatique ou monopolistique.
Exemple le gaz qui va augmenter........ c'est un scandale...... Gaz de France devrait faire comme toutes les entreprises qui améliorent leur gestion ou rogne leur marge. Les entreprises privées on le voit avec les discussions lancées entre les entreprises et la grande distribution : faîtes des efforts......... sinon...... coup de bâton........
La même politique n'est pas appliquée à la RATP, EDF, SNCF, la Poste (le timbre va augmenter) etc entreprises pour lesquelles on laisse monter sans soucis les prix de billet, des timbres ...
les prix de vente de manière générale sans jamais imposer les lois du marché comme cela est fait pour le privé qui n'a que le choix de s'adapter ou de disparaître.
Tout ça pour satisfaire des syndicats politiques idéologiques.

Enfin puisque j'aborde le problème des syndicats, je propose que table rase soit faîte. Que les syndicats soient financés par l'argent collecté par la formule ci-dessus expliquée dans la mesure ou tous les salariés devront obligatoirement une fois par an choisir librement un syndicat auquel il souhaite adhérer de manière obligatoire, sachant que de nouveaux syndicats pourraient être créés dans les entreprises avec statut type association 1901 déclarée en préfecture moyennant une petite cotisation de l'ordre de 5 ou 10 € (à définir). Bien évidement il n'y aurait plus de syndicats patentés et agréés mais des représentants du personnel avant tout désireux de protéger leur emploi dans leur entreprise.

On pourrait encore développer la participation ou l'intéressement au bénéfice.
On pourrait aussi inciter les salariés à devenir actionnaires ou associés de leur entreprise, notamment lors de reprise ou cession d'entreprise......
Pourquoi Chrles µJourdan n'est pas repris pas ces deux cents salariés ?
Et bien d'autres choses......
Bernard

Anonyme a dit…

Je n’ai pas pu être présent au dernier Café Politique.
Cependant je souhaitais prendre un peu de temps pour apporter une petite contributiuon au débat sur le Pouvoir d'Achat.

En effet on entend souvent nos responsables politiques associer la grande distribution à ce sujet.
Connaissant bien ce milieu pour avoir été leur fournisseur pendant 15 ans et maintenant un futur propriétaire de magasin, je voudrais apporter quelques éclairages.

Rappel historique :
La Grande Distribution sous sa forme actuelle est une invention française (M. Boucicaut) du siècle dernier avec un principe vendre moins cher pour vendre plus. Nous avons ensuite importé la notion de libre service.

Il y a 15 ans la France était un des pays les moins chers d'Europe, les Belges, Allemands venaient faire leur course chez nous.

Pour bien comprendre la suite il faut comprendre la notion de remise arrière : elle est accordée par le fournisseur après la facturation (généralement en fin d'année) pour :
*les ojectifs atteints par le distributeur (palier de Chiffre d'Affaires),
*les services (ex : le distributeur livre lui même ses centaines de magasins à partir d'un entrepôt central qui est l'unique point de livraison du fournisseur)
*les Participations Publicitaires(Présence des produits du fournisseur dans les Prospectus Promotionnels du Distributeur)

Ex : Un produit alimentaire vendu 10,55€ TTC (TVA 5.5%)
PV HT 10€
Prix tarif du Fournisseur 9.5€ (cela laisse 5% de marge dite "avant" au distribiuteur)
Marge arrière sur objectif -0.5€ (5%)
Marge arrière sur service -0.3€ (3%)
Participation Publicitaire -0.7€ (7%)

Prix d'achat Net Net 8.0€. La marge du distributeur est donc bien de 20%

La concurrence était agressive grâce à des enseignes de discounters qui faisaient bénéficier les consommateurs du maximum de remises accordées par les fournisseurs (y compris les remises arrières) en revendant même parfois à perte. Je peux te dire qu'on faisait du volume à l'époque quand il y avait un prix attractif.(J'étais à l'époque chez un fournisseur parmi les leaders mondiaux)

Puis est arrivé fin des années 90, la loi Galland qui devait protéger le petit commerce.

Son principe était simple il interdisait la revente à perte et définissait un Seuil de Revente à Perte (SRP) calculé avant les remises arrières. Dans l'exemple le distributeur ne pouvait plus revendre le produit en dessous de 9.5€ (HT) contre 8€ (HT) avant.

Voici comment est née une des premières cause de renchérissement du panier de la ménagère.

A la demande de certains distributeurs qui voulaient garantir (pour satisfaire leurs actionnaires) leur marges, les fournisseurs en sont arrivés à ne presque plus laisser de marge "avant" mais uniquement des marges arrières aux distributeurs.

*Ainsi il ne pouvait plus y avoir de guerre des prix et le distributeur avait une marge garantie (c'est pas très libéral).
* Aussi les discounters ont perdu des Parts de Marché puisque leur avantage concurrentiel avait disparu.
* Et quand un distributeur demandait 3% de remise supplémentaire il suffisait à l'industriel de le répercuter dans son tarif. C'était neutre pour lui, la négociation était facile et finalement c'était le consommateur qui payait.


Cette loi a été abrogée en 2003 par la loi Dutreil, qui a permis par étape de répercuter à nouveau dans les prix, les remises arrières.

*Bien sûr cédant aux lobbies de ceux qui ne veulent pas de changement, (certains industriels et aussi distributeurs) cela a été fait par étape avec des contraintes telles qu'il était impossible de répercuter des marges arrières dans les prix. (Je l'ai vécu)

* De plus cette nouvelle loi a réaffirmé la primauté des Condions Générales de Ventes dans la négociation. Cela peut protèger les PME mais créé surtout une rente de situation pour les multinationales dont les produits sont incontournables et qui imposent leur conditions.

Alors si le gouvernement veut voir baisser les prix il faut prendre en compte les éléments suivants.

* Les marges de manoeuvre des distributeurs sont nulles. Le résultat net après impôts d'un magasin est de l'ordre de 1 à 2%. (cela ne va pas faire une baisse visible par le consommateur en pleine période de hausse des matières premières)

* Il faut pouvoir remettre toutes les remises dans les prix

* Et Il faut donc pouvoir négocier les conditions avec les industriels
En effet les multinationales ont souvent des profits supérieurs à 10% et ils annoncent encore mieux chaque année. Le profit cumulé des 10 plus grosses multinationales est supérieur au CA réalisé en France par chacun des 3 premiers groupes de distribution.

En résumé revenons comme avant...Plus de possibilité de concurrence sur les prix entre enseignes et surtout la possibilité de négocier avec les industriels (ceux qui ont de la marge de manoeuvre)

Mais je souhaiterais aussi pour conclure faire prendre conscience que la baisse des prix en GMS ne sera pas la recette miracle. En effet le % des dépenses alimentaires ne cesse de baisser et ne représente même pas 15% des dépenses des ménages.

Il ne faut donc pas oublier
* la hausse du pétrole qui plombe les bugets en ce moment
* les nouvelles technologies, portable, internet, jeux-vidéo (beaucoup + cher qu'un livre)

Et surtout le passage à l'Euro qui a crée un aubaine et une flambée des prix hallucinante dans certains secteurs.
Voici quelques exemples relevés personnellement.
* le prix du café (au bar). Rien à moins de 2€ en Idf (plus de 13F)
* les consommations Hors Domicile (Orly : 1 Ice Tea+1 vittel: 7.5€=50F)
* un Tour de Manège enfantin dans une fête foraine : 3€=20F
et la liste est longue

J'espère ne pas avoir été trop long. Mais en résumé, il faut rendre possible une vraie concurrence et une vraie négociation dans le grande distribution... mais pour éviter toute déception, il faut aussi avoir une approche objective en regardant les autres cause de ce sentiment (réel) de baisse du pouvoir d'achat.

Denis

PS : Je n'ai parlé que consommation et pas ressources (je vous laisse aborder le ralentissement des hausses de salaires et les 35H...)

Anonyme a dit…

La Fondation

http://www.lefigaro.fr/debats/2007/12/18/01005-20071218ARTFIG00490-pourquoi-
la-france-est-pauvre.php

* La baisse du pouvoir d'achat ne tient pas seulement à la lourdeur de
mécanismes juridiques et fiscaux qui découragent les entrepreneurs à
produire davantage, ou à l'inflation de l'immobilier, des loyers et de
l'essence. Le poids de la Sécurité sociale s'avère aussi insupportable,
alors que la santé est supposée
gratuite.

Une étude de Georges Lane, professeur à l'université Paris-IX-Dauphine,
publiée par
Contribuables Associés et révélée par Valeurs actuelles, fait apparaître
l'ampleur des
prélèvements. En additionnant les cotisations du salarié et de son
employeur, toutes deux prélevées sur la valeur du travail effectué, Lane
constate, sans être démenti, qu'une personne qui gagne le SMIC (1 341,03
euros "brut" ; 1 053 euros "net") verse en fait 609- euros par mois à la
Sécurité sociale ! Pour sa seule assurance-maladie, cette personne paie 32%
de plus que ce qui lui est reversé : un racket, rendu illisible par la
complexité des versements.

Anonyme a dit…

Monsieur le Président a fait une réforme sur les donations "TRES BIEN" -

Notre argent est trop taxé en FRANCE -
1) taxé sur la feuille de paie
2) taxé par les impots
3) vous placez un peu d'argent pour faire une donation a vos enfants, tous les ans TAXE
4) vous sortez l'argent placé pour vivre (cause pouvoir d'achat) vous etes Taxé CGS-CRDS + 27 % sur la plus-value (a partir du 1/01/2008 29 %)
5) sur cette sortie d'argent taxe par les impots encore -

Monsieur le député
ou vont ces taxes ? pour payé qui ? quoi ?

Avant les retraités apportaient de la croissance a la France avec leur retraite (ils sortaient, achetaient, ils faisaient des voyages, des cadeaux et ils arrivaient même a placer de l'argent pour leur enfants) Actuellement le peu d'argent ils le gardent "pas par peur" a cause de toutes ces taxes.
Enlevons une partie des taxes et des prélevements et la croissance va revenir en FRANCE - Taxons plus les produits étrangers -

1.1% pour les retraités c'est peu pour 2008 et même rien puisque les taxes vont tout effacer

Arretons de faire des augmentations par pourcentage -
il vaut mieux dire une augmentation de 100€ pour tout le monde afin de limiter les écarts entre les petits salaires ou petites retraites et les gros salaires ou grosses retraites -


Un exemple :
le 27/11/07
20 petits pain (1 Kg) 2.00€ le kg
soit total 2.00€ les 20

le 22/12/07
10 petits pain (0.500g) 5.30€ le kg
soit total 2.65€ "les 10 "
les 20 = 5.30€ au lieu de 2.00€

Apres réclamation, soi-disant promo!!!

s'ils peuvent faire une promo a 2.00€ les 20 petits pain sans perdre de l'argent, je pense qu'ils sont largement gagnant chez AUCHAN pour les 20 à 5.30€ un mois apres -

Anonyme a dit…

Le pouvoir d'achat des retraités ?

Ce débat laisse peu de place au débat sur les moyens pour garantir le niveau de vie des retraités...

Anonyme a dit…

Le Ministre Xavier Bertrand a réuni pour la première fois, le 20 décembre dernier, la conférence sur l’évolution du niveau des pensions.
> L’objectif : revaloriser les pensions de retraite et garantir le niveau de vie des retraités du secteur public comme du secteur privé.
> Les résultats des études menées sur les années 2004, 2005, et 2006 sont plutôt positifs : sur cette période, on constate que les retraités ont bénéficié d’un gain de pouvoir d’achat de 0,2%.
> Mais devant l’augmentation de coût de la vie, le Premier ministre a affirmé que la question de la revalorisation des petites pensions ferait pleinement partie des sujets abordés lors du « rendez-vous retraites » qui interviendra au cours du premier semestre 2008.

> L’action du gouvernement répondra à deux exigences :
1) La préservation du pouvoir d’achat des retraités
Celui-ci avait été au cœur de la réforme de 2003 : la loi s’était alors donnée comme objectif de maintenir un niveau de retraite aussi haut que possible pour l’avenir, à travers l’allongement progressif de la durée d’activité des assurés. La loi avait ainsi, pour la première fois, instauré une véritable garantie du pouvoir d’achat des retraités, en fixant chaque année le principe d’une revalorisation des pensions selon l’évolution prévisionnelle des prix.
> En conséquence, si le niveau de l’inflation de 2007 est finalement supérieur aux prévisions, le gouvernement s’est engagé à aborder la question avec les partenaires sociaux dès le 1er semestre 2008 dans le cadre du rendez-vous des retraites, sans attendre le PLFSS 2009.
2) La revalorisation des petites retraites
Il faut noter que l’action conduite depuis sept mois par le Gouvernement en faveur du pouvoir d’achat bénéficie aux retraités comme à l’ensemble des Français.
C’est pour préserver le pouvoir d’achat des retraités que le président de la République a demandé au Gouvernement le maintien en 2008 de l’exonération de la redevance audiovisuelle pour les ménages de plus de 65 ans avec de faibles ressources.

Par ailleurs, l’augmentation des petites retraites fera partie des questions abordées dans le cadre du "rendez-vous retraites".

Anonyme a dit…

La tribune confirme Trop de prélevements - les gens ne sortent pas l'argent placé -


Economie / France
La Tribune.fr - 17/01/08 à 9:22 - 373 mots

fiscalité
Les prélèvements obligatoires français au plus haut en 2006
Selon le baromètre Ernst & Young, la France a atteint un niveau record de prélèvements obligatoires, à 44,5% du PIB, en 2006. Et, en 2007, la dépense publique et sociale française s'établit à 54% du PIB, juste derrière la Suède (55%). La France est menacée de devenir le pays avec la dépense publique la plus élevée de l'OCDE, souligne l'étude.
Le gouvernement devrait se pencher avec intérêt sur cette nouvelle étude. "Les données 2006 provisoires de l'OCDE placent les prélèvements obligatoires en France à 44,5% du PIB, soit le maximum jamais atteint", indique le baromètre 2008 réalisé par l'Observatoire des politiques budgétaires et fiscales (OPBF) d'Ernst & Young et publié ce jeudi. Le pic précédent atteignait 44,4% en 2000, selon l'étude. Paris affiche de son côté un taux de 44,2% en 2006 et prévoit 44% en 2007 et 43,7% cette année.

Selon les chiffres de l'OCDE, la France se classe dans ce domaine à la quatrième position, derrière la Suède, le Danemark et la Belgique, "du fait de l'importance des recettes non fiscales et de la pratique constante du déficit qui entraîne la croissance continue de la dette", souligne l'étude. Mais "en 2007, la dépense publique et sociale française s'établit à 54% du PIB, devant le Danemark (50,8%) et la Finlande (50,5%).

La Suède, première du classement avec 55%, a réalisé une réduction rapide en 2007 (1,2% du PIB). "La France, même avec une stabilisation, est menacée de devenir le pays avec la dépense publique la plus élevée de l'OCDE", avertit l'Observatoire.

Les données du baromètre "confirment à la fois la pertinence et l'urgence" des objectifs de maîtrise des dépenses publiques du gouvernement, qui a prévu "de réduire les prélèvements obligatoires de 0,8% d'ici à 2012, en accordant une priorité à la résorption du déficit, comme l'imposent nos engagements européens".

"Au total, compte tenu du niveau actuel du déficit budgétaire, ces objectifs impliquent la réduction des dépenses publiques et sociales de 4% du PIB environ d'ici 2012, soit un peu moins de 1% par an", précise l'étude.

latribune.fr

Anonyme a dit…

Suite a notre soirée politique - mes explications sur le pouvoir d'achat '"2 solutions""

Le salaire d'un salarié se présente :

un brut en dessous de 3.000€

part patronale

part salariale en moins

Puis un NET

Si après le NET on rembourse la part salariale, le salarié a un pouvoir d'achat en plus (plus visible pour le salarié)

le patron paie la part salariale et le patron déduit la part salariale dans ses impôts -


2ème solution

un brut en dessous de 3.000€

part patronale

part salariale en moins ( dans cette part il y a l'ASSEDIC et la CNAV)

Puis NET

Si après le NET on rembourse seulement l'assedic et la CNAV, le salarié a un pouvoir d'achat en plus (plus visible)

le salarié ne demande pas a être au chômage, ni a la retraite (seul le patron décide de le mettre au chômage ou a la retraite)

le patron paie le montant a l'assedic et a la CNAV et déduit après les deux sommes dans ses impôts



C'EST MIEUX COMME CELA ......... Plus clair pour le salarié et pour le patron - Qu'en pensez-vous ?????

Un ami m'a dit qu'il avait lu dans le journal CAPITAL il y a environ 2 ans a peu pres les mêmes solutions - je recherche -

Anonyme a dit…

Du nouveau du côté du POUVOIR d'ACHAT ?

A l'occasion de son interview télévisé du 24 avril sur France2, le président de la République est revenu sur la question du pouvoir d'achat.
A l'annonce du projet de loi sur la participation qui viendra en discussion au Parlement, Nicolas SARKOZY a insisté sur le fait que le développement de la participation constituait un des leviers de la politique de relance.
"Tant mieux si les entreprises font des bénéfices..., tant mieux si certains gagnent des milliards d'euros...mais les salariés doivent pouvoir en profiter" a-t-il dit.
En effet, le projet de loi sur la participation pourrait prévoir un crédit d'impôt pour les entreprises qui seraient proportionnel à la progression des sommes consacrées à l'intéressement.
Nous pouvons imaginer que Frédéric LEFEBVRE sera parmi ceux à défendre cela en commission et dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale.

Anonyme a dit…

LES REFORMES :

Le baromètre des réformes de l’Institut Thomas-More est publié le 26 avril 2008

50% des 490 promesses de campagne ont été réalisées ou sont engagées !

Détaillons cela, « en vrac » quelques réalisations :

- le paiement des heures supplémentaires
- le nouveau service de l’emploi (fusion UNEDIC-ANPE, maisons de l’emploi)
- la déduction de l’ISF pour l’investissement dans les PME
- la réforme des régimes spéciaux de retraites
- le regroupement familial sous conditions
- les peines planchers
- la réforme du droit pénal des mineurs
- le Grenelle de l’environnement
- la fusion des services d’impôts et de la comptabilité publique
- l’adoption du traité simplifié par le Parlement


Et les réformes annoncées qui vont se concrétiser avant l’été :

La loi de modernisation du marché du travail, la retraite après 41 annuités, la réforme des institutions, la loi de modernisation de l’économie…

Anonyme a dit…

A propos des réformes :

Je note que la réforme des régimes de retraites et la réforme de la carte judiciaire... étaient annoncées... par Ségolène ROYAL, candidate aux dernières éléctions présidentielles !

Quant au RSA (défendu par Martin HIRSCH) même si sa mise en oeuvre est complexe... et coûteuse...Il paraît pour tous utile !

Anonyme a dit…

« Un RETOUR sur LE POUVOIR d’ ACHAT » après le débat animé par Frédéric LEFEBVRE au café politique

Je lis « La Tribune » du 5 mai - extraits de l’interview du député :

-Comment répondre à l’angoisse des Français pour leur pouvoir d’achat ?
« Je propose de réformer le partage de la valeur qui est un outil efficace pour stimuler le pouvoir d’achat, notamment des Français les plus modestes. Il faut inventer quelque chose qui permettrait d’inciter réellement les entreprises de moins de 50 salariés à distribuer une part de leurs bénéfices. Il n’est pas juste que 50% des salariés de ce pays ne touchent aucune participation. Il faut réformer ce système comme le fait le gouvernement, mais en allant plus loin. » …